2024 : Rome jette l’éponge !

Virginia Raggi comme le Vésuve !

Giovanni Malago, président du Comité olympique italien, a annoncé le 11 octobre 2016 le retrait définitif de la candidature de Rome à l’organisation des Jeux Olympiques de 2024. Cette annonce ne constitue pas une surprise, puisque Virginia Raggi (Mouvement cinq étoiles, populiste), élue maire de la ville en juin, avait déclaré son hostilité au projet. Ce n’est pas la première fois que la Ville éternelle renonce aux Jeux. Ainsi, Rome devait organiser les Jeux de 1908. Mais, en raison de l’éruption du Vésuve, en avril 1906, le gouvernement italien a été contraint de débloquer des fonds pour reconstruire la zone située au pied du volcan. Il renonça à organiser les Jeux et demanda au C.I.O. de les réattribuer.

De là à dire que l’irruption du populisme est aussi dangereuse que l’éruption d’un volcan, il n’y a qu’un pas… Et ce pas, je le franchis !

©Pierre LAGRUE



Florent Manaudou rejoindra-t-il Roswitha Krause ?

Ce ne serait pas une première

Florent Manaudou, champion olympique du 50 mètres nage libre en 2012 à Londres, double médaillé d’argent aux Jeux de 2016 à Rio, a décidé de faire une pause dans sa carrière aquatique, et de se lancer dans le handball, un sport qu’il a pratiqué jusqu’à 15 ans. Devant le déferlement médiatique, Florent Manaudou a dû préciser qu’il ne visait pas le haut niveau international. Mais, avec un tel phénomène, on ne sait jamais. Les doubles carrières sportives ne sont pas légion, mais elles existent. Continuer la lecture de « Florent Manaudou rejoindra-t-il Roswitha Krause ? »

Bouhanni et Démare sélectionnés pour le Championnat du monde cycliste

Une cohabitation difficile pour une épreuve atypique

Le 26 septembre, le sélectionneur Bernard Bourreau a retenu Nacer Bouhanni et Arnaud Démare pour disputer le Championnat du monde cycliste qui a lieu le 16 octobre 2016 au Qatar. Sur un parcours sans difficulté, le maillot arc-en-ciel semble promis à un sprinter. Les deux hommes, entourés chacun de sa garde rapprochée, devront tenter de cohabiter sous le maillot de l’équipe de France, ce qui ne semble pas aller de soi, leurs rapports étant tendus.

Le Championnat du monde est en effet une course atypique dans le calendrier international. Pour la seule fois de l’année, des champions qui sont d’habitude rivaux (chacun porte les couleurs de son sponsor au sein d’une équipe de marque) sont réunis sous le maillot national et deviennent en théorie équipiers. L’histoire de l’épreuve prouve que cette alliance obligée pose souvent problème. Quelques exemples. En 1963, le Belge Benoni Beheyt, qui devait emmener le sprint pour son leader Rik Van Looy, ne respecta pas la consigne et remporta l’épreuve devant Van Looy, qui lui en garda rancune. En 1966, Jacques Anquetil et Raymond Poulidor, englués dans leur rivalité, laissèrent échapper un titre qui semblait promis à l’un ou l’autre, ce qui fit le bonheur de l’Allemand Rudi Altig. En 1968, le Belge Eddy Merckx favorisa le succès de l’Italien Vittorio Adorni, son habituel équipier au sein de la formation Faema. En 2013, les Espagnols Joaquim Rodríguez et Alejandro Valverde, faute d’entente, furent privés de la victoire par le Portugais Rui Costa.

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Les Jeux Paralympiques de Rio, un succès inattendu

Loin de la catastrophe annoncée

Les Jeux Paralympiques de Rio se sont terminés le 18 septembre 2016. En août, on craignait un fiasco total: moins de 20 % des billets avaient été vendus; Philip Craven, président du Comité international paralympique, déclarait n’avoir jamais rencontré de telles difficultés en 56 ans de Jeux Paralympiques; les organisateurs ont été obligés de demander à l’État une rallonge de 41 millions d’euros au dernier moment pour boucler leur budget. Continuer la lecture de « Les Jeux Paralympiques de Rio, un succès inattendu »

Jackpot pour la boxe ouzbèke à Rio !

Les hommes qui valaient 800 000 euros chacun !

Les États versent souvent des primes à leurs médaillés olympiques. Les Jeux de Rio, en 2016, ne dérogent pas à la règle. Tous les montants ne sont pas divulgués, mais on sait, par exemple, que la France verse 50 000 euros pour une médaille d’or, les États-Unis 22 000 euros, la Grande-Bretagne… rien du tout. La palme revient à l’Ouzbékistan, qui promettait 800 000 euros pour une médaille d’or. Mais, pour le président Islom Karimov, au pouvoir depuis 1990 et qui a instauré un régime quasi dictatorial, rien ne doit être négligé quand il s’agit du prestige de l’Ouzbékistan et de son président. Les boxeurs ouzbeks ont donc raflé le jackpot: Hasanboy Dusmatov (moins de 49 kg), Shakhobidin Zoirov (moins de 52 kg) et Fazliddin Gaibnazarov (moins de 64 kg) ont obtenu chacun la médaille d’or, assortie donc d’une prime de 800 000 euros. L’haltérophile Ruslan Nurudinov (moins de 105 kg) s’est joint à eux dans ce palmarès rentable.

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Les médaillés français des Jeux de Rio vont coûter cher au contribuable !

Un record peut en cacher un autre…

Le célèbre record de médailles obtenues (42 médailles) par la délégation française aux Jeux Olympiques de Rio en 2016, tout à fait relatif, va coûter 2 366 000 euros aux finances de l’État. Rappelons que la France offrait à ses sportifs 50 000 euros pour l’or, 20 000 euros pour l’argent, 13 000 euros pour le bronze. Et 91 Français ont quitté Rio avec une médaille autour du coup (dont 15 handballeurs et 15 handballeuses). Il existe aussi des cumulards, distingués par équipes et à titre individuel. Ainsi du cavalier Astier Nicolas, vainqueur du concours complet par équipes (50 000 euros) et médaillé d’argent à titre individuel (20 000 euros). Ce petit billet pour les féliciter tous.

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La langue française supprimée du programme olympique ?

Une tradition issue de Coubertin et désormais surannée ?

COUBERTIN2Regarder les compétitions d’escrime des Jeux Olympiques de Rio, en 2016, sur place ou à la télévision, pouvait étonner: les annonces arbitrales se faisaient en français. Le français est la langue officielle de l’escrime, tout comme elle est celle de l’olympisme, du moins dans les textes… En effet, la Charte olympique précise, à son article 23, que «les langues officielles du C.I.O. sont le français et l’anglais». Pourtant, aux Jeux de Rio, le français fut très peu utilisé, sauf pour les cérémonies officielles, où les annonces étaient faites, comme le veut la coutume, en français, en anglais et dans la langue du pays hôte, en l’occurrence le portugais. En revanche, tous les verdicts arbitraux destinés aux concurrents et aux spectateurs se faisaient en anglais et en portugais. Dans le village olympique, hormis la cafétéria, tous les panneaux indicateurs étaient rédigés en anglais et en portugais. Bien sûr, pour les télévisions, les sous-titrages étaient inscrits en anglais. Continuer la lecture de « La langue française supprimée du programme olympique ? »

Un jour à Rio : 21 août 2016

Les amoureux de la boxe et la boxe des amoureux

La boxe olympique, très critiquée après les précédentes éditions des Jeux en raison des décisions surprenantes des juges, soupçonnés parfois de corruption, a su faire sa révolution pour demeurer au programme (changement du système de pointage, abandon des casques, ouverture aux professionnels). Et l’image du géant Tony Yoka enlaçant sa petite fiancée Estelle Mossely restera longtemps gravée dans les mémoires.

Athlétisme

  • Le marathon voit la victoire du favori kenyan Eliud Kipchoge. Deuxième, l’Éthiopien Feyisa Lilesa fait le signe des menottes en franchissant la ligne pour protester contre l’oppression de son peuple, les Oromo, par le pouvoir en place à Addis-Abeba. Il choisira de ne pas retourner dans son pays. Le surprenant Américain Galen Rupp est médaillé de bronze.

Boxe

  • L’Américaine Claressa Shields, déjà championne olympique en 2012 à Londres, s’impose de nouveau dans la catégorie des poids moyens (moins de 75 kg).
  • Les finances ouzbèkes sont mises à mal. En effet, le président Islom Karimov a promis une prime de 800 000 euros pour tous les médaillés d’or ouzbeks. Or, coup sur coup, les Ouzbeks Shakhobidin Zoirov (poids mouche, moins de 52 kg) et Fazliddin Gaibnazarov (poids super-légers, moins de 64 kg) deviennent champions olympiques.
  • Les compétitions de boxe s’achèvent avec la finale de la catégorie reine, celle des superlourds (plus de 91 kg). À l’issue d’un combat serré, le jeune Français Tony Yoka (1,98 m), champion du monde en 2015, bat le Britannique Joe Joyce sur décision des juges. Tony Yoka fend alors la foule, prend dans ses bras sa fiancée, Estelle Mossely, couronnée championne olympique deux jours plus tôt, et ce couple en or, enlacé dans un drapeau français, donne une belle image du noble art.

Gymnastique rythmique

  • L’épreuve des ensembles couronne une nouvelle fois la Russie.

Handball

  • Les «Experts» ne sont plus invincibles: conduits par un Michael Hansen en pleine réussite, le Danemark bat la France en finale (28-26). Malgré leur déception, les Français savoureront plus tard cette belle médaille d’argent, qui s’ajoute aux médailles d’or olympiques conquises en 2008 et en 2012.

Lutte libre

  • Soslan Ramonov (Russie) est couronné dans la catégorie des moins de 65 kg.
  • L’Américain Kyle Snyder s’impose dans la catégorie des moins de 97 kg.

Volley-ball

  • Le Ginásio do Maracanãzinho s’enflamme: en finale du tournoi masculin, le Brésil domine l’Italie (25-22, 28-26, 26-24).

V.T.T.

  • Nino Schurter (Suisse), médaillé de bronze en 2008, médaillé d’argent en 2012, est cette fois médaillé d’or. Il s’impose devant le Tchèque Jaroslav Kulhavý, champion olympique en 2012, et l’Espagnol Carlos Coloma. Le Français Maxime Marotte échoue au pied du podium. Quant au Slovaque Peter Sagan, champion du monde sur route et récent maillot vert du Tour de France, il voit ses chances anéanties par une crevaison alors qu’il avait pris un excellent départ.

Basket-ball

  • Ultime finale olympique. Les États-Unis, conduits par Kevin Durant (30 points), écrabouillent la Serbie (96-66).

©Pierre LAGRUE



42 médailles pour la France aux Jeux de Rio : un record ?

Tout est relatif…

Au terme des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro, le 21 août 2016, la France affiche un bilan de 42 médailles, ce qui constitue un record. Du moins, c’est ce que tous les médias affirment. Le précédent record datait des Jeux de Pékin en 2008 (41 médailles). Mais, en termes de bilan, tout est question d’époque et d’interprétation. Déjà, rappelons que, aux Jeux de Paris, en 1900, les Français se classèrent 94 fois dans les trois premiers d’une épreuve. Les commentateurs, qui avaient oublié ce bilan dans un premier temps, indiquèrent par la suite qu’il s’agissait des débuts des Jeux, et que prendre en compte ce résultat serait dénué de sens. Il y avait plus simple pour «effacer» les médailles des Jeux de Paris, en 1900: à l’époque, les médailles d’or, d’argent et de bronze n’existaient pas!

Pour ce qui est de l’interprétation du record, indiquons que, sur ces 42 médailles, seulement 10 sont en or (la France en avait obtenu 15 en 1996 à Atlanta), et que dans l’officieux bilan des nations la France se situe à la septième place, comme à Londres en 2012. Enfin, si on veut comparer les exploits, il faut aussi prendre en compte le nombre d’épreuves. Ainsi, aux Jeux de Mexico, en 1968, la France n’avait obtenu que 15 médailles (mais 7 en or). Mais le nombre d’épreuves était de 172, contre 306 à Rio. Quoi qu’il en soit, les sportifs français ont largement tenu leur rang aux Jeux de 2016. Le sport français semble bien se porter, et il est un record qui semble ne jamais devoir être battu dans les olympiades à venir: celui des Jeux de Rome, en 1960, où la France s’adjugea 5 pauvres médailles (dont 0 en or), ce qui lui valait de se situer au vingt-cinquième rang du bilan des nations.

©Pierre LAGRUE



Un jour à Rio : 20 août 2016

Le Brésil, pays du football-roi

Bien souvent, les spectateurs brésiliens ne se sont guère passionnés pour les épreuves olympiques. Ce n’est pas le cas pour le tournoi de football. Pour la première fois, les footballeurs brésiliens sont médaillés d’or, et le pays est en liesse. Neymar, qui a réussi là où ses prestigieux prédécesseurs (Dunga, Romario, Bebeto, Ronaldo, Rivaldo, Ronaldinho…) avaient échoué, renforce son statut d’idole.

Athlétisme

  • Après les Jeux de Londres en 2012, l’Espagnole Ruth Beitia avait annoncé sa retraite sportive. Elle s’est ravisée et, depuis lors, elle accumule les médailles. À 37 ans, la voici championne olympique de saut en hauteur, dans un concours où les performances s’avèrent modestes: elle s’impose en franchissant 1,97 m, au nombre des essais manqués, devant la Bulgare Mirela Demireva et la Croate Blanka Vlasic, minée par les blessures, qui toutes deux ont également franchi 1,97 m.
  • Le 1500 mètres est une course de dupes, et l’Américain Matthew Centrowitz obtient un inespéré titre olympique.
  • Le 800 mètres féminin est dominée par trois concurrentes dont l’organisme produit de manière naturelle de la testostérone en quantité supérieure à la normale: la Sud-Africaine Caster Semenya s’impose (1 min 55,28 s), devant la Burundaise Francine Niyonsaba (1 min 56,49 s) et la Kenyane Margaret Wambui (1 min 56,89 s).
  • Après le 10000 mètres, le Britannique Mo Farah remporte le 5000 mètres (13 min 3,30 s), en devançant au finish l’Américain d’origine kenyane Paul Chelimo (13 min 3,90 s) et l’Éthiopien Hagos Gebrhiwet (13 min 4,35 s). Comme à Londres en 2012, Mo Farah réalise donc le doublé 5000-10000 mètres. Avant lui, seul le Finlandais Lasse Viren (1972, 1976) avait réussi ce «double doublé».
  • Comme c’est désormais la tradition, les relais 4 fois 400 mètres marquent la fin des épreuves d’athlétisme sur le stade. Chez les hommes comme chez les femmes, victoire des États-Unis.

Badminton

  • Le Chinois Chen Long bat le Malaisien Lee Chong Wei en finale (21-18, 21-18).

Basket-ball

  • Les Américaines, impressionnantes, ne laissent pas planer le doute durant la finale: elles dominent nettement les Espagnoles (101-72). Auparavant, la Serbie avait battu la France dans le match pour la médaille de bronze (70-63).

Boxe

  • Déjà championne olympique en 2012 à Londres, Nicola Adams (Grande-Bretagne) bat Sarah Ourahmoune (France) dans la catégorie des poids mouche (moins de 51 kg). Sarah Ourahmoune (34 ans), diplômée de Science Po et chef d’entreprise, met un terme à sa carrière pugilistique avec une belle médaille d’argent.
  • Le poids coq (moins de 56 kg) cubain Robeisy Ramírez, déjà médaillé d’or en 2012 à Londres, bat l’Américain Shakur Stevenson en finale.
  • Médaille d’or pour le cubain Arlen Lopez chez les poids moyens (moins de 75 kg).

Canoë-kayak

  • Les Allemands Sebastian Brendel et Jan Vandrey s’imposent en C2 1000 mètres.
  • En K1, sur 200 mètres, le Britannique Liam Heath accélère sur la fin et dépasse le Français Maxime Beaumont, déçu malgré sa belle médaille d’argent.
  • Les Allemands obtiennent la médaille d’or en K4 1000 mètres.
  • Les Hongroises s’imposent en K4 500 mètres.

Football

  • Le Maracanã exulte. Le Brésil est pour la première fois champion olympique. Le score étant de 1 but partout à l’issue de la prolongation face à l’Allemagne, le titre se joue aux tirs au but: Neymar inscrit le tir au but décisif, et son statut iconique au Brésil s’amplifie.

Golf

  • Le 3 octobre 1900, Margaret Abbott participa à une compétition féminine de golf organisée à Compiègne, dans le cadre de l’Exposition universelle de Paris. Elle ignorait que cette compétition avait reçu le label «olympique». Elle s’imposa et devint la première Américaine couronnée championne olympique. Il n’y eut pas d’autres compétitions de golf féminin aux Jeux par la suite. Cette fois, les golfeuses savent toutes qu’elles prennent part aux Jeux, et, contrairement à leurs homologues masculins, les meilleures mondiales ont répondu à l’appel olympique. Inbee Park (Corée du Sud) s’impose et succède donc à Margaret Abbott au palmarès, 116 ans plus tard.

Gymnastique rythmique

  • Surprise: la grande favorite, Yana Kudryavtseva (Russie), double championne du monde, pénalisée par une prestation imparfaite aux massues, doit se contenter de la médaille d’argent, l’or allant à sa compatriote Margarita Mamun, moins brillante mais sans point faible.

Handball

  • La défaite en finale face aux favorites russes (22-19) ne remet pas en cause le brillant parcours des Françaises. Cette médaille d’argent est la première aux Jeux pour le handball féminin français.

Lutte libre

  • Victoire du Russe Abdulrashid Sadulaev dans la catégorie des moins de 86 kg.
  • Le Turc Taha Akgül s’impose dans la catégorie reine, celles de superlourds (moins de 125 kg).

Pentathlon moderne

  • Aleksander Lesun (Russie), très brillant dans la compétition d’escrime et régulier dans les autres disciplines, s’adjuge la médaille d’or, devant l’Ukrainien Pavlo Tymoshchenko et le Mexicain Ismael Marcelo Hernández Uscanga. Malgré un exceptionnel parcours combiné course à pied-tir, le Français Valentin Prades échoue au pied du podium pour 1 seconde.

Plongeon

  • L’impeccable Chinois Chen Aisen domine largement la compétition de haut-vol. Le Mexicain Germán Sánchez est médaillé d’argent, l’Américain David Boudia, champion olympique en 2012 à Londres, devant se contenter du bronze. On note la belle quatrième place du jeune Français Benjamin Auffret (21 ans).

Taekwondo

  • Dans la catégorie des poids lourds, les médailles d’or vont à la Chinoise Zheng Shuyin et à l’Azerbaïdjanais Radik Isayev.

Triathlon

  • Gwen Jorgensen (États-Unis) force l’allure dans la course à pied de 10 kilomètres et obtient la médaille d’or, devant Nicola Spirig (Suisse), à 40 secondes, et Vicky Holland (Grande-Bretagne), à 51 secondes.

Volley-ball

  • Les Chinoises battent les Serbes en finale (19-25, 25-17, 25-22, 25-23).

V.T.T.

  • La Suédoise Jenny Rissveds s’impose devant la Polonaise Maja Włoszczowska et la Canadienne Catharine Pendrel.

Water-polo

  • En finale du tournoi masculin, la Serbie bat la Croatie (11-7), à l’issue d’un match viril mais correct.

©Pierre LAGRUE