Esclavage olympique…
Dans l’optique des Jeux Olympiques de 2008 à Pékin, la Chine se lança dans de multiples chantiers. Continuer la lecture de « Les mingongs, sacrifiés des Jeux de Pékin en 2008 »
Petites et grandes histoires des Jeux Olympiques
Esclavage olympique…
Dans l’optique des Jeux Olympiques de 2008 à Pékin, la Chine se lança dans de multiples chantiers. Continuer la lecture de « Les mingongs, sacrifiés des Jeux de Pékin en 2008 »
Thomas Bach, président du Comité international olympique (C.I.O.), a indiqué, le 8 décembre 2016, qu’il regrettait qu’il y ait trop de perdants lors des séances d’attribution des Jeux Olympiques. «Nous avons besoin de revoir la procédure actuelle car elle produit trop de perdants. On peut se réjouir d’un grand nombre de candidats mais, très vite, le processus produit de nombreux perdants alors que le but est de trouver le meilleur hôte». La procédure sera-t-elle modifiée dès 2017? Thomas Bach réfute cette hypothèse. Mais dans la sphère olympique, tout peut bouger très vite. Or, la candidature de Budapest étant de pure forme, seules les villes de Paris et de Los Angeles s’affrontent. Attribuer les Jeux de 2024 à une des deux métropoles et les Jeux de 2028 à l’autre éviterait sans doute bien des rancœurs… Et ce ne serait pas une première. Ainsi, le 21 juin 1921, le C.I.O. attribua trois éditions des Jeux le même jour: les Jeux de 1924 à Paris, ceux de 1928 à Amsterdam et, de manière non officielle, ceux de 1932 à Los Angeles.
©Pierre LAGRUE
Hockey sur glace et politique en 1968
Le sport est bien sûr le reflet des tensions du temps. Parfois, une victoire emblématique vaut plus que toutes les médailles. Ainsi, aux Jeux Olympiques de Grenoble, en 1968, l’U.R.S.S. remporta le tournoi de hockey sur glace. Néanmoins, le 15 février, les Soviétiques avaient été battus par les Tchécoslovaques (5 buts à 4). Mais, avec la formule de poule unique du tournoi, la Tchécoslovaquie, pénalisée par une défaite face au Canada (3 buts à 2) et un match nul contre la Suède (2 buts partout), dut se contenter de la médaille d’argent. Peu importe… Aux yeux des Tchécoslovaques, vaincre les Soviétiques sur fond de Printemps de Prague était beaucoup plus important que de remporter la médaille d’or.
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Computers…
C’est en 1964 que les Jeux Olympiques sont entrés dans l’ère de l’électronique. En effet, à Tokyo, le chronométrage des épreuves au centième de seconde près fut la norme pour toutes les compétitions d’athlétisme (néanmoins, les résultats officiels ne prenaient en compte que les dixièmes de seconde). La firme Seiko équipa le bassin de natation de plaques électroniques sensibles au toucher des concurrents, et le temps mesuré ainsi automatiquement prévalait sur le jugement humain.
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Folie des grandeurs à la Poutine…
Rien n’est trop cher pour la gloire de la Russie éternelle et de son omnipotent président Vladimir Poutine. Les Jeux Olympiques d’hiver de de Sotchi, en 2014, en sont un exemple. Continuer la lecture de « Sotchi 2014: les Jeux les plus chers de l’histoire »
Clochemerle à la japonaise
Nagano fut choisie pour organiser les Jeux Olympiques d’hiver de 1998. Or de nombreux Japonais auraient souhaité voir les Jeux se tenir à Matsumoto, la «rivale» de Nagano, qui incarne pour la population l’identité hivernale du pays. De ce fait, les Jeux de Nagano ne connurent pas vraiment d’engouement populaire.
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Un siècle de tradition aux oubliettes…
En 2012, aux Jeux Olympiques de Londres, les compétitions de tennis se déroulèrent bien sûr à Wimbledon. Néanmoins, pour l’occasion, les installations du vénérable All England Lawn Tennis and Croquet Club se parèrent du violet criard présent partout durant ces Jeux, et la tradition fut fortement bousculée. Continuer la lecture de « Wimbledon chamboulé en 2012 »
Retour en grâce…
À l’occasion des Jeux Olympiques de Londres, en 2012, l’image de la police britannique, très mauvaise depuis la répression violente des émeutes urbaines de l’été de 2011, sur fond de tensions raciales, s’améliora, certes momentanément. Ainsi, les cops détestés redevinrent les bobbies débonnaires, formant une haie de sécurité bienveillante pour canaliser la foule aux abords des sites de compétition, ou tentant de renseigner au mieux les touristes perdus.
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Londres, « ville fantôme »
Durant la période des Jeux Olympiques, en 2012, les Londoniens furent en fait effrayés par l’effervescence des Jeux. Le tiers des 5 millions d’employés londoniens préférèrent travailler chez eux ou se mettre en congé. Les célèbres taxis de la ville firent grise mine, devant la chute brutale de leur chiffre d’affaires. Leur porte-parole, Steve McNamara, évoqua même une «ville fantôme».
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Monumental
Pour les Jeux Olympiques d’été de 1960, Rome choisit de mettre en valeur plusieurs de ses monuments. Ainsi, les gymnastes se produisirent dans les thermes de Caracalla, les lutteurs s’affrontèrent sous les arcades de la basilique de Maxence, le départ du marathon fut donné sur le Capitole, puis les coureurs empruntèrent toutes les voies prestigieuses de la Rome antique, et la ligne d’arrivée de l’épreuve fut tracée sous l’Arc de Constantin. Jeux et histoire font souvent un mariage heureux…
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