Le C.I.O. lance sa chaîne de télévision Web

On n’est jamais mieux servi que par soi-même…

Le 21 août 2016, Comité international olympique (C.I.O.) ouvre sa première plate-forme de vidéos en ligne: The Olympic Channel. Celle-ci proposera des images d’archives puisées dans les précédentes olympiades, des séries documentaires et des retransmissions sportives en direct. Bien sûr, ces documents sont diffusés en langue anglaise. Dotée d’un budget de fonctionnement de 530 millions d’euros sur sept ans, The Olympic Channel proposera dans un premier temps essentiellement des programmes consacrés aux Jeux de Rio 2016. Notons, que concernant les retransmissions sportives en direct, la plate-forme proposera certaines épreuves qualificatives pour les Jeux, mais uniquement dans les pays où aucun diffuseur n’aura acheté les droits. Le C.I.O. évite bien sûr de tuer la poule aux œufs d’or: le montant des droits de retransmission télévisée classique représente 70 p. 100 de ses revenus.

©Pierre LAGRUE



Braderie olympique en 2012

Toute livre Sterling était bonne à prendre…

2012LIVREOrganiser les Jeux coûte cher. Aussi, à l’issue des Jeux Olympiques de Londres, en 2012, le comité d’organisation (London Organising Committee of the Olympic Games and Paralympic Games, Locog) décida que la moindre livre Sterling était bonne à prendre. Aussi proposa-t-il aux enchères de multiples souvenirs olympiques les plus divers – des costumes de Mary Poppins utilisés durant la cérémonie d’ouverture jusqu’au ballon de la finale du tournoi de handball… Et, dès la fin des Jeux Paralympiques, tout le mobilier du village olympique fut mis en vente… Avant-goût du Brexit?

©Pierre LAGRUE



Les champions devaient payer leur place à Innsbruck en 1964

Pas de petites économies

Les Jeux Olympiques d’hiver d’Innsbruck, en 1964, furent parfaitement organisés. Néanmoins, durant ces deux semaines passées dans le Tyrol, l’ambiance fut très austère. Et les concurrents eurent la mauvaise surprise de devoir payer leur place pour assister aux diverses compétitions auxquelles ils ne participaient pas.

©Pierre LAGRUE



Seul le Coca-Cola autorisé dans les stades à Atlanta en 1996

Un Coca, sinon rien !

1996CocaEn 1996, à l’occasion des Jeux Olympiques d’Atlanta, la firme Coca-Cola, basée dans cette ville, consacra 125 millions de dollars pour sa publicité durant les Jeux. Notamment, pour 40 millions de dollars, elle obtint le droit d’être le fournisseur exclusif de boissons dans les enceintes sportives. Les spectateurs devaient donc boire du Coca-Cola ou se contenter d’eau fraîche, toute autre boisson étant interdite !

©Pierre LAGRUE

Des plaques d’immatriculation olympiques à Atlanta

Plaqué or…

1996PlaquesEn 1996, à l’occasion des Jeux d’Atlanta, tout était bon pour faire entrer de l’argent dans les caisses. Ainsi, un million de plaques d’immatriculation automobile «olympiques» furent vendues au prix de 15 dollars l’unité.

©Pierre LAGRUE

Pas de bobsleigh à Squaw Valley en 1960

Radins…

1960-BobSquaw Valley obtint l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 1960 à la surprise générale. Cette bourgade s’équipa pour l’occasion, édifiant de multiples infrastructures sportives. Néanmoins, les autorités refusèrent de financer la construction d’une piste de bobsleigh, jugée trop coûteuse. Pour la seule fois dans l’histoire olympique, le bobsleigh fut donc absent aux Jeux d’hiver.

©Pierre LAGRUE

Un banquier sauve la France olympique en 1912

Sport et argent…

Dans l’optique des Jeux Olympiques de Stockholm, en 1912, le gouvernement avait prévu 100000 francs pour financer le voyage de la délégation française. Mais les responsables politiques, malgré les appels de Pierre de Coubertin, considéraient le sport comme chose secondaire, et la somme ne fut jamais débloquée. Finalement, le banquier Louis Minvielle, président du C.A.S.G., dut avancer une somme importante pour que les athlètes puissent rejoindre Stockholm, en train puis en ferry-boat. Sport et argent feront par la suite bon ménage…

©Pierre LAGRUE

Des chapeaux à bords à Olympie en 2004

Époques épiques…

2004CHAPEAUX1À l’occasion des Jeux Olympiques d’Athènes, en 2004, le comité d’organisation (Athens Olympic Organizing Committee) désirait mettre en valeur le patrimoine archéologique et historique de la Grèce en organisant une épreuve à Olympie, en l’occurrence le concours de lancer du poids. Continuer la lecture de « Des chapeaux à bords à Olympie en 2004 »

Des propriétaires obligés de mettre leur appartement à la disposition des sportifs en 1992

Problème de logement…

1992NovaIcariaEn 1986, Barcelone fut désignée ville d’accueil des Jeux Olympiques d’été de 1992. Les autorités se lancèrent dans un gigantesque programme urbanistique afin de moderniser la cité catalane. Continuer la lecture de « Des propriétaires obligés de mettre leur appartement à la disposition des sportifs en 1992 »