Fosbury n’a pas inventé le Fosbury Flop

De l’importance de la visibilité olympique

1968-FosburyEn 1968, aux Jeux Olympiques de Mexico, un sauteur en hauteur a stupéfié tous les observateurs: l’Américain Dick Fosbury, médaillé d’or grâce à un saut à 2,24 mètres. Prise d’élan en courbe, impulsion avec le pied le plus éloigné de la barre en élevant la jambe libre: une rotation a lieu naturellement et il franchit la barre sur le dos. Une nouvelle technique de saut en hauteur est née, et elle est dénommée «Fosbury Flop», en l’honneur de son inventeur. Pourtant, Dick Fosbury n’a pas inventé le Fosbury Flop. Continuer la lecture de « Fosbury n’a pas inventé le Fosbury Flop »

Le jour du Seigneur fatal à Meyer Prinstein

Jamais le dimanche !

BIBLEAux Jeux Olympiques de Paris, en 1900, le concours de qualification du saut en longueur se déroula le 14 juillet. L’Américain Meyer Prinstein réussit une excellente performance: 7,17 mètres. Il devançait nettement son compatriote Alvin Kraenzlein (6,93 mètres). Continuer la lecture de « Le jour du Seigneur fatal à Meyer Prinstein »

Anders Haugen, troisième en 1924, médaillé en 1974

Un demi-siècle pour une médaille

HaugenLa compétition de saut à skis des Jeux Olympiques d’hiver de Chamonix, en 1924, couronna la Norvège. En effet, Jacob Tullin Thams, Narve Bonna et Thorleif Haug, 3 Norvégiens, occupèrent les 3 places sur le podium, dans cet ordre, l’Américain Anders Haugen se classant quatrième. Continuer la lecture de « Anders Haugen, troisième en 1924, médaillé en 1974 »

Fred Lorz disqualifié alors qu’il allait recevoir sa médaille d’or

Marathon et auto-stop…

1904lorz2La tricherie de Fred Lorz appartient à la petite histoire olympique, et l’olympisme inattendu se devait de rendre compte de cet épisode cocasse, qui se produisit lors du marathon des Jeux de Saint Louis, en 1904. Continuer la lecture de « Fred Lorz disqualifié alors qu’il allait recevoir sa médaille d’or »

Comment naît un nouveau règlement…

The Eddie the Eagle Rule

EDDIE-EAGLEEddie Edwards fut, en 1988 à Calgary, le premier Britannique à participer aux compétitions olympiques de saut à skis. Ses performances furent très médiocres: 57,5 points sur le grand tremplin quand l’avant-dernier totalisait 110,8 points! Le triste spectacle de ce sauteur à skis, bientôt surnommé «Eddie the Eagle», quasi incapable de décoller, courrouça les dirigeants olympiques. Aussi le Comité international olympique (C.I.O.) établit-il une règle: The Eddie the Eagle Rule. Celle-ci stipule qu’il faut s’être classé au moins une fois dans les 30 premiers d’une compétition internationale pour pouvoir participer aux Jeux. Par ailleurs, l’épopée d’Eddie Edwards fit l’objet d’un film en 2016: Eddie the Eagle, réalisé par Dexter Fletcher.

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Dure première pour Verweij à Sotchi en 2014

Cruauté du chronomètre

2014CHRONOAux Jeux Olympiques de Sotchi, en 2014, on décida pour la première fois de départager les patineurs de vitesse au millième de seconde. Le Polonais Zbigniew Brodka et le Néerlandais Koen Verweij couvrirent tous les deux le 1500 mètres en 1 min 45,00 s; pour 3 millièmes de seconde, la victoire fut accordée au Polonais.

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La moitié des concurrentes abandonnent le super-géant à Sotchi en 2014

Hécatombe alpine…

2014SUPER-GAux Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi, en 2014, l’Autrichien Florian Winkler traça un parcours redoutable sur la piste de Rosa Khutor, pour le super-géant féminin. Au final, 18 concurrentes, soit près de la moitié du plateau, ne parvinrent pas à rallier l’arrivée! Mais Anna Fenninger, une Autrichienne (faut-il y voir une relation de cause à effet?) dompta cette piste et obtint la médaille d’or.

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Hicham El Guerrouj célébré par ses rivaux en 2004

Bien plus qu’une victoire…

2004ELGUERROUJL’athlète marocain Hicham El Guerrouj, le plus brillant coureur de 1500 mètres de son temps, joua longtemps de malchance aux Jeux Olympiques. En 1996, à Atlanta, il chuta. En 2000, à Sydney, il fut battu à la surprise générale par le Kenyan Noah Ngeny. Mais, en 2004, à Athènes, il remporta enfin la médaille d’or, à l’issue d’une lutte intense avec le Kenyan Bernard Lagat. Mais là n’est pas sa plus grande victoire. Celle-ci eut lieu juste après l’arrivée de cette course: tous ses concurrents, dont Bernard Lagat, le rejoignirent spontanément pour le féliciter. Une chose rare dans le sport de haut niveau… Ce qui mérite bien une mention au titre de l’olympisme inattendu.

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Marion Jones, d’un excès à l’autre…

Une justice impitoyable…

JONES-PRISONL’athlète américaine Marion Jones fut notamment la reine des Jeux Olympiques de Sydney, en 2000, où elle remporta 5 médailles (dont 3 en or). Le public, les médias, les dirigeants l’adulèrent et la firent star. Une consécration bien excessive, car des soupçons de dopage pesaient sur ses performances. En octobre 2007, Marion Jones avouera s’être dopée et rendra ses médailles. En outre, elle sera condamnée à 6 mois de prison ferme pour parjure. Là aussi, ne serions-nous pas dans l’excès: devait-elle être traitée comme une criminelle?

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Les starting-blocks de Marlies Göhr sabotés en 1980?

Vrai ou faux?

Lors des Jeux Olympiques de Moscou, en 1980GOHR1980, les concurrents soviétiques bénéficièrent souvent de la partialité des juges, d’un coup de pouce du «destin», et nombre de victoires soviétiques furent sujettes à caution. Ainsi, le 100 mètres féminin vit le succès de la surprenante Ludmila Kondratieva (U.R.S.S.), qui devança la favorite, Marlies Goehr (R.D.A.), d’un centième de seconde (11,06 s contre 11,07 s). Or Marlies Goehr avait raté sa mise en action: elle déclarera que ses starting-blocks avaient été volontairement déréglés, ce qui est peut-être vrai…

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