Petites et grandes histoires des Jeux Olympiques
Rubrique contenant tous les faits
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De tout temps, des sportifs ont tenté d’améliorer leurs performances à l’aide de produits interdits ou de méthodes médicales. Ainsi, dans les années 1930, les Japonais inaugurèrent une pratique originale: comme ils avaient remarqué que le déficit en oxygène limitait les performances dans les sports d’endurance, ils inhalaient de l’oxygène avant les compétitions. Mais, à l’époque, il n’existait pas de règlement antidopage prohibant une telle pratique…
©Pierre LAGRUE
Une légende tellement plausible…
Le personnage de Muhammad Ali nous a toujours fasciné. Avec raison, car il a révolutionné la boxe chez les poids lourds, et n’a pas hésité à sacrifier ses plus belles années pour défendre ses justes causes. Au moment de sa mort, le 4 juin 2016, les médias du monde entier ont revisité la vie de celui qui se surnommait «The Greatest». On a rappelé que, sous le nom de Cassius Clay, il remporta une médaille d’or aux Jeux Olympiques de Rome en 1960, dans la catégorie des mi-lourds. Continuer la lecture de « La vérité sur la médaille d’or de Cassius Clay »
Rameur ému et maladroit
Le rameur soviétique Viatcheslav Ivanov remporta trois fois consécutivement la compétition de skiff aux Jeux Olympiques (1956, 1960, 1964). À l’issue de sa première victoire, à Melbourne en 1956, il fut tellement ému après avoir reçu sa médaille d’or qu’il la laissa tomber dans le lac Wendouree. Il plongea alors pour tenter de la récupérer, mais en vain… Le Comité international olympique (C.I.O.) lui offrira par la suite une médaille de remplacement.
©Pierre LAGRUE
Diktat !
Après les Jeux Olympiques d’Atlanta, en 1996, la Fédération internationale de lutte décida de modifier les catégories de poids. Ainsi, chez les lourds, elle voulait fixer la limite à 125 kg au lieu de 130 kg. Mais le Russe Alexandre Kareline, champion olympique en 1988, 1992 et 1996, qui pensait prendre sa retraite sportive, fit volte-face. Il posa néanmoins une condition pour continuer à combattre: que la Fédération internationale renonçât à cette modification de poids. Et la Fédération s’exécuta. Kareline combattra jusqu’en 2000, mais l’Américain Rulon Gardner le dominera en finale aux Jeux Olympiques de Sydney. Alexandre Kareline n’avait plus connu la défaite depuis 1987.
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Le film impossible…
Maroussia Vossen, sa fille d’adoption, a sous-titré l’ouvrage qu’elle consacre à Chris Marker «Le livre impossible». De la même manière, on pourrait qualifier de «film impossible» Olympia 52, de Chris Marker. En effet, Chris Marker a toujours considéré ce documentaire consacré aux Jeux Olympiques d’Helsinki en 1952 comme un «brouillon de jeunesse» et a refusé de le reprendre et qu’il soit restauré. C’est bien dommage, car il s’agit d’un splendide «objet cinématographique non identifiable». Continuer la lecture de « « Olympia 52 », de Chris Marker »
Beauté nauséabonde…
Hitler souhaitait que la réussite olympique nazie à l’occasion des Jeux de Berlin en 1936 fût matérialisée, conservée et transmise, afin de marquer l’histoire. Le cinéma constituait alors un instrument de propagande majeur pour le régime. Le führer décida donc qu’un long film documentaire, sorte d’ode en images célébrant l’olympiade, fût réalisé. Il confia cette tâche à Leni Riefenstahl. Continuer la lecture de « « Olympia », de Leni Riefenstahl »
Les médailles du courage
La Danoise Lis Hartel remporta la médaille d’argent dans le concours équestre de dressage en 1952 aux Jeux d’Helsinki. Elle devint alors la première femme médaillée en équitation aux Jeux, entrant ainsi dans l’histoire. L’exploit prend encore plus de relief quand on sait qu’elle était paralysée sous les genoux à la suite d’une poliomyélite. Lis Hartel obtiendra encore la médaille d’argent en 1956 à Stockholm (lieu des épreuves d’équitation des Jeux de Melbourne).
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Vegard Viking
Le skieur de fond norvégien Vegard Ulvang remporta 6 médailles (dont 3 en or à Albertville, en 1992) aux Jeux Olympiques. Au-delà de son palmarès, ce champion charismatique fut une véritable vedette dans son pays, où on le surnomma «Vegard le Viking». Ainsi, pour célébrer ses succès aux Jeux de 1992, la compagnie aérienne Scandinavian Airlines System rebaptisa un de ses avions Vegard Viking!
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Patiner en famille…
Les exploits familiaux ne sont pas rares aux Jeux Olympiques. Mais le résultat de la compétition de patinage artistique par couples, aux Jeux d’hiver d’Oslo, en 1952, mérite une mention particulière. Continuer la lecture de « Le podium le plus familial de l’histoire en 1952 »
Bras droit, bras gauche
Se replonger dans le programme des Jeux Olympiques permet de déceler quelques curiosités. Ainsi, le programme athlétique des Jeux Olympiques de Stockholm, en 1912, comportait d’étranges épreuves de lancer des deux bras. Continuer la lecture de « Des lancers des deux bras aux Jeux de 1912 »