Éva FÖLDES (1914-1981)

Auteur hongroise

1948FOLDESÉva Földes, dont le destin sort de l’ordinaire, mérite une mention spéciale au titre de l’olympisme inattendu. Déportée par les nazis à Ravensburg, Flossenbürg et Mauthausen, elle survécut à l’Holocauste. Après la guerre, elle travailla comme journaliste, interprète et secrétaire du Comité olympique hongrois. Continuer la lecture de « Éva FÖLDES (1914-1981) »

Rudolf G. BINDING (1867-1938)

Écrivain allemand

Binding-OK-vintageRudolf G. Binding mérite mention au titre de l’olympisme inattendu car il obtint, en 1928 aux Jeux d’Amsterdam, une médaille d’argent, dans le cadre des «concours d’art et littérature» chers à Pierre de Coubertin, dans la catégorie «textes lyriques», une sous-catégorie de la catégorie «littérature» créée cette année-là, pour Reitvorschrift für eine Geliebte. Cette année-là, dans cette sous-catégorie, la médaille d’or revint au Polonais Kazimierz Wierzynski pour Lauriers olympiques. Rudolf G. Binding, connu comme une figure de la Konservative Revolution (révolution conservatrice) de l’entre-deux-guerres, ne cachait pas ses accointances avec le régime nazi, même s’il ne fut jamais membre du parti nazi. Continuer la lecture de « Rudolf G. BINDING (1867-1938) »

Johannes WELTZER (1900-1951)

Écrivain danois

WELTZER-hermajestyJohannes Weltzer mérite mention au titre de l’olympisme inattendu car il obtint, en 1928 aux Jeux d’Amsterdam, une médaille de bronze, dans le cadre des «concours d’art et littérature» chers à Pierre de Coubertin, dans la catégorie «textes lyriques», une sous-catégorie de la catégorie «littérature» créée cette année-là, pour Symphonia Heroica (Symphonie héroïque). Cette année-là, dans cette sous-catégorie, la médaille d’or revint au Polonais Kazimierz Wierzynski, pour Lauriers olympiques, et la médaille d’argent à l’Allemand Rudolf G. Binding, pour Reitvorschrift für eine Geliebte.

©Pierre LAGRUE



Felix DHÜNEN (1896-1939)

Sculpteur, homme de théâtre et poète allemand

DHUNEN-OK-2-antiqueFelix Dhünen, de son vrai nom Franz Sondinger, mérite ici mention car il fut champion olympique, mais un champion olympique inattendu. En effet, en 1936, aux Jeux de Berlin, Felix Dhünen obtint la médaille d’or des «concours d’art et littérature» chers à Pierre de Coubertin dans la catégorie «poésie», pour Der Läufer (Le Coureur). Auparavant, Franz Sondinger avait exercé comme sculpteur à Munich et en Italie, puis mis en scène des auteurs tels que Courteline, Wedekind, Hauptmann. Sous son pseudonyme, Felix Dhünen, il connut quelques succès (Uta von Naumburg. Schauspiel in drei Akten, Traumspiel um St. Helena…). Et donc, Der Läufer, qui évoque l’épopée du messager de Marathon.

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Bruno FATTORI (1891-1985)

Poète italien

Bruno Fattori mérite mention au titre de l’olympisme inattendu, car il obtint, en 1936 à Berlin, une médaille d’argent, dans le cadre des «concours d’art et littérature» chers à Pierre de Coubertin, dans la catégorie «poésie», une sous-catégorie de la catégorie «littérature», pour Profili Azzurri. Cette année-là, dans la catégorie «poésie», la médaille d’or revint au célèbre poète et sculpteur allemand Felix Dhünen, pour Der Läufer (Le Coureur). Dans son œuvre, Bruno Fattori a fait une large place aux expériences vécues, à sa ville de Pise, et il valorise le sport. Sa poésie demeura néanmoins de facture très classique.

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Hans STOIBER (1918-2015)

Poète, juriste et botaniste autrichien

STOIBER-OKHans Stoiber mérite mention au titre de l’olympisme inattendu, car il obtint, en 1936 à Berlin, une médaille de bronze, dans le cadre des «concours d’art et littérature» chers à Pierre de Coubertin, dans la catégorie «poésie», une sous-catégorie de la catégorie «littérature», pour son sonnet Der Diskus (Le Disque). Cette année-là, dans la catégorie «poésie», la médaille d’or revint à l’Allemand Felix Dhünen, pour Der Läufer (Le Coureur), et la médaille d’argent à l’Italien Bruno Fattori, pour Profili Azzurri. Hans Stoiber ne persévéra pas dans le domaine de la poésie. Après la Seconde Guerre mondiale, diplômé en droit, il exerça comme avocat, puis procureur. Écologiste convaincu, Hans Stoiber participa activement à la création du Parc national des Hohe Tauern, ouvert en 1981.

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Aale TYNNI (1913-1997)

Poétesse finlandaise

TYNNI-OK-antiqueAale Tynni mérite mention au titre de l’olympisme inattendu, car elle fut, en 1948, la dernière championne olympique dans une discipline bien particulière: la poésie. En effet, en 1912, aux Jeux de Stockholm, une idée chère à Pierre de Coubertin avait été mise en œuvre: l’organisation de «concours d’art et littérature». Ceux-ci eurent leur place aux Jeux jusqu’en 1948, à Londres. Cette année-là, Aale Tynni obtint la médaille d’or pour Hellaan laakeri (La Gloire de la Grèce). En 1949, le Comité international olympique (C.I.O.) décida de supprimer les «concours d’art et littérature» du programme des Jeux. Aale Tynni n’eut donc pas de successeur au palmarès. Aale Tynni s’est également fait connaître pour son activité de traductrice et d’éditrice, plus spécialement en ce qui concerne le Moyen Âge.

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Ernst VAN HEERDEN (1916-1997)

Poète sud-africain

1948VANHERSENErnst Van Heerden mérite mention au titre de l’olympisme inattendu, car il obtint, en 1948 aux Jeux de Londres, une médaille d’argent, non pas dans le domaine du sport, mais dans le cadre des «concours d’art et littérature» chers à Pierre de Coubertin, dans la catégorie «poésie», une sous-catégorie de la catégorie «littérature», pour Ses Gedigte (Six Poèmes). Continuer la lecture de « Ernst VAN HEERDEN (1916-1997) »

Gilbert PROUTEAU (1917-2012)

Écrivain, cinéaste et athlète français

1948PROUTEAUAthlète de bon niveau, Gilbert Prouteau mérite mention au titre de l’olympisme inattendu pour une autre raison: il obtint, en 1948 aux Jeux de Londres, une médaille de bronze, dans le cadre des «concours d’art et littérature» chers à Pierre de Coubertin, dans la catégorie «poésie», une sous-catégorie de la catégorie «littérature», pour Rythme du Stade. Continuer la lecture de « Gilbert PROUTEAU (1917-2012) »

Alex VIROT (1890-1957)

Journaliste français

VIROT-OKAlex Virot mérite mention au titre de l’olympisme inattendu pour une double raison. Il couvrit les Jeux d’Amsterdam en 1928 pour L’Intransigeant comme caricaturiste et… en profita pour remporter une médaille. En effet, dans le cadre des «concours d’art et littérature» chers à Pierre de Coubertin, on créa cette année-là trois sous-catégories au sein de la catégorie «peinture». Continuer la lecture de « Alex VIROT (1890-1957) »