Les femmes admises à Olympie en 2004

La misogynie vaincue à Olympie ?

2004FemmeÀ l’occasion des Jeux Olympiques d’Athènes, en 2004, le comité d’organisation (Athens Olympic Organizing Committee) désirait mettre en valeur le patrimoine archéologique et historique de la Grèce en organisant une épreuve à Olympie, en l’occurrence le concours de lancer du poids. Continuer la lecture de « Les femmes admises à Olympie en 2004 »

Hassiba Boulmerka et l’obscurantisme islamiste

Un étendard trop lourd pour Hassiba

1992BoulmerkaL’athlète algérienne Hassiba Boulmerka remporta le 1 500 mètres aux jeux Olympiques de Barcelone, en 1992. Elle fut alors érigée en porte-étendard de la cause de la femme arabe, Continuer la lecture de « Hassiba Boulmerka et l’obscurantisme islamiste »

Patrick O’Callaghan, première victime de la politique

Pas de trèfle, pas de marteau

TREFLEChampion olympique de lancer du marteau en 1928 et en 1932, l’Irlandais Patrick O’Callaghan aurait dû remporter un troisième titre en 1936, aux Jeux de Berlin. Mais la politique l’en priva. Continuer la lecture de « Patrick O’Callaghan, première victime de la politique »

Sohn Kee-chung, le Japonais qui était Coréen

Son et Sohn

PH120550Quand on consulte les palmarès olympiques, on lit que le vainqueur du marathon des Jeux de Berlin, en 1936, se nommait Kitei Son et qu’il représentait le Japon. En fait, ce champion olympique était Coréen et son vrai nom était Sohn Kee-chung. Continuer la lecture de « Sohn Kee-chung, le Japonais qui était Coréen »

LIU CHANGCHUN (1909-1983)

Athlète chinois

1932LIULiu Changchun n’a rien gagné, il n’est même pas parvenu fut à participer à une finale olympique. Il mérite pourtant une mention au titre de l’olympisme inattendu. En effet, Liu Changchun fut le premier Chinois à participer aux Jeux Olympiques, son épopée sort de l’ordinaire, et il est considéré comme un héros national du sport chinois. Continuer la lecture de « LIU CHANGCHUN (1909-1983) »

Ladoumègue envoyé spécial de «L’Intransigeant» en 1932

L’intransigeance et L’Intransigeant

1932LadoumegueÀ quelques semaines des Jeux Olympiques de Los Angeles, Jules Ladoumègue, l’athlète français le plus populaire de son temps, fut disqualifié par la Fédération française d’athlétisme, intransigeante, pour «professionnalisme»: la sentence tomba le 14 mars 1932. Continuer la lecture de « Ladoumègue envoyé spécial de «L’Intransigeant» en 1932 »

L’autre victoire de Wolfgang Nordwig

L’exception est-allemande

1972NORDWIGL’Allemand de l’Est Wolfgang Nordwig remporta le concours de saut à la perche des Jeux Olympiques de Munich, en 1972. Il mettait fin à une hégémonie américaine qui durait depuis la création des Jeux, en 1896. Continuer la lecture de « L’autre victoire de Wolfgang Nordwig »

Brian OLDFIELD (1945- )

Athlète américain

OLDFIELDBrian Oldfield ne participa qu’une fois aux Jeux Olympiques, en 1972, à Munich. Il ne prit que la sixième place du concours de lancer du poids (20,91 m). Mais ce n’est pas pour cette raison qu’il figure ici au titre de l’olympisme inattendu. En effet, après ces Jeux de Munich, il décida de rejoindre le circuit professionnel de l’International Track Association. De ce fait, il fut exclu de toutes les compétitions internationales par la Fédération internationale d’athlétisme, qui n’autorisait alors pas que les athlètes perçoivent une compensation financière. Continuer la lecture de « Brian OLDFIELD (1945- ) »

NI CHIH CHIN (1942- )

Athlète chinois

NICHICHINNi Chih Chin (Ni Ziqin) fait partie de ces champions privés des Jeux pour des raisons extra-sportives. Ce sauteur en hauteur chinois étonna le monde entier en 1970: en franchissant 2,29 mètres, il battait le record du monde du Soviétique Valeri Brumel (2,28 m). Mais, en raison de l’isolationnisme de la Chine de Mao Zedong, qui n’adhérait ni à la Fédération internationale d’athlétisme ni au Comité international olympique (C.I.O.), sa performance ne fut pas homologuée, et ne sera jamais considérée comme le record du monde. Quant à Ni Chih Chin, il ne verra jamais les Jeux Olympiques. Ni Chih Chin ne put participer qu’aux Ganefo (Games of the New Emerging Forces), cette compétition réservée aux «nouvelles forces émergentes» et destinée à se poser en rivale des Jeux Olympiques, qui ne connut que deux éditions (1963, 1966). À chaque fois, Ni Chih Chin s’adjugea la médaille d’or

©Pierre LAGRUE