Mimoun et les symboles en 1956

Superstition ?

1956MIMOUNLe Français Alain Mimoun disputa son premier marathon lors des Jeux Olympiques de Melbourne, en 1956. La veille de l’épreuve, il apprit par télégramme la naissance de sa fille, qu’il prénommera bien sûr Olympe. Il portait le numéro 13. Cette conjonction d’indices favorables lui donna-t-elle d’insoupçonnées ressources? Toujours est-il que, à 35 ans, ce débutant sur la redoutable course de 42,195 km va tout simplement la remporter.

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L’appendicite d’Abebe Bikila en 1964

Un prompt rétablissement

L’Éthiopien Abebe Bikila, va1964BIKILAinqueur du marathon aux Jeux Olympiques de Rome, en 1960, faillit ne pas prendre le départ de la même épreuve à Tokyo, en 1964. Cinq semaines avant le début des Jeux, il fut opéré de l’appendicite. Pour les dirigeants de l’athlétisme éthiopien, il semblait impossible que Bikila puisse participer à l’épreuve, et ils sélectionnèrent Mamo Wolde pour le remplacer. Mais, au dernier moment, Bikila les persuada qu’il avait retrouvé sa meilleure forme et qu’il était apte à défendre ses chances. Choix judicieux, puisque Bikila s’adjugea de nouveau la médaille d’or.

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Norman Read doit payer lui-même son voyage en 1956

Note de frais

1956ReadLe Comité olympique néo-zélandais ne croyait guère aux chances de succès de Norman Read pour les Jeux de Melbourne, en 1956. Aussi refusa-t-il de lui payer le voyage. Norman Read dut régler lui-même ses frais de déplacement pour pouvoir participer aux Jeux, et il remporta le 50 kilomètres marche.

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L’erreur de James Ball en 1928

Toiser n’est pas gagner…

1928BALL (2)L’athlète canadien James Ball fait partie des fanfarons et des étourdis de l’histoire olympique. Aux Jeux d’Amsterdam, en 1928, dans le 400 mètres, James Ball, qui se trouvait en première position, tourna la tête pour toiser ses concurrents… Résultat, Ray Barbuti (États-Unis) le déborda et s’imposa…

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Guillemot sortait à peine de table

Digérer et courir…

1920GUILLEMOTLe Français Joseph Guillemot remporta le 5000 mètres aux Jeux Olympiques d’Anvers, en 1920, en battant à la surprise générale le Finlandais Paavo Nurmi. Trois jours plus tard, il comptait bien récidiver dans le 10000 mètres. Mais l’heure du départ de l’épreuve fut avancée. Guillemot fut prévenu au dernier moment, alors qu’il sortait à peine de table. Il se chaussa promptement et se rendit au stade à la hâte. Guillemot opposa une résistance farouche à Nurmi, mais il dut s’incliner de peu. Sans cet aléa horaire, sa médaille d’argent se serait-elle transformée en médaille d’or?

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Nedo Nadi pleurait dans son coin

Sèche tes larmes…

NadiAux Jeux Olympiques d’Anvers, en 1920, le dénouement de la compétition individuelle de fleuret fut poignant. Le Français Roger Ducret avait battu l’Italien Nedo Nadi, et il pensait ainsi tenir la médaille d’or. Très déçu, Nedo Nadi partit pleurer dans son coin. Mais, dans son dernier assaut, Roger Ducret fut battu par l’Italien Pietro Speciale, qui avait été dominé par tous ses adversaires jusque-là. Nedo Nadi fut donc tout surpris de remporter la médaille d’or… et il sécha ses larmes.

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Les polémiques autour de Zola Budd en 1984

C’est du Zola…

1984BUDDL’athlète sud-africaine Zola Budd, qui présentait la particularité de courir pieds nus, est à l’origine d’une double polémique olympique en 1984. Tout d’abord, sa nationalité sud-africaine lui interdisait de participer aux Jeux, l’Afrique du Sud étant alors exclue du mouvement olympique en raison de sa politique d’apartheid. Continuer la lecture de « Les polémiques autour de Zola Budd en 1984 »

Les enfants de Moscou envoyés à la campagne en 1980

Contamination occidentale

1980ENFANTSÀ l’occasion des Jeux Olympiques de Moscou, en 1980, le Kremlin prit une décision des plus curieuses, mais bien dans le ton de la guerre froide. Un million de jeunes âgés de 7 à 15 ans quittèrent la ville et furent «envoyés à la campagne», pour éviter la «contamination occidentale».

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Une zone réservée pour les «manifestations» à Sotchi en 2014

La liberté d’expression selon Poutine

2014SOTCHI (2)Lors des Jeux d’hiver de Sotchi, en 2014, Vladimir Poutine, en despote bien éclairé, prit toutes les mesures pour que les manifestations hostiles à son régime soient «encadrées» (on craignait des récriminations contre les lois russes homophobes). Une zone fut même «réservée» pour les manifestations: la place des Cinquante-Ans-de-la-Victoire, à Khosta, en banlieue de Sotchi.

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