Catégorie : Cérémonies et symboles

  • Quand la flamme n’est pas allumée à Olympie en 1994…

    Sondre Norheim au-dessus de la tradition La flamme olympique doit être allumée à Olympie. Mais, pour les Jeux d’hiver de Lillehammer, en 1994, les organisateurs dérogèrent à cette règle: la flamme fut allumée à Morgedal, le village natal de Sondre Norheim, le «père du ski». ©Pierre LAGRUE

  • Les cinq continents pour allumer la flamme à Munich en 1972

    Comme les cinq doigts de la main L’olympisme veut véhiculer des valeurs de paix. Ce fut encore plus vrai en 1972, car les organisateurs des Jeux Olympiques de Munich voulaient faire oublier les sinistres Jeux de Berlin de 1936, et adresser un message de fraternité au monde, et ce dès la cérémonie d’ouverture. Traditionnellement, un […]

  • Le pied-de-nez de Paavo Nurmi en 1952

    Vingt ans après… L’identité du dernier porteur de la torche olympique fait toujours l’objet de supputations. Souvent, les organisateurs veulent envoyer par sa personne un message au monde, au-delà du sport même. Mais il est rare qu’ils choisissent de déplaire au Comité olympique international.

  • De profundis et Te Deum à Anvers en 1920

    Les Jeux valent bien une messe À l’heure où la laïcité est remise en cause par les fondamentalistes de toutes les confessions, on ne peut que constater que la religion chrétienne fut souvent présente au sein du mouvement olympique. On peut le regretter (ou non). Mais c’est un fait.

  • La naissance des médailles d’or, d’argent et de bronze en 1904

    Or, argent et bronze… depuis 1904 seulement Les trois premiers des épreuves olympiques sont récompensés, respectivement, par des médailles d’or, d’argent et de bronze. On pense que ce fut toujours le cas. Or il n’en est rien. En effet, en 1896 aux Jeux Olympiques d’Athènes, chaque vainqueur recevait une médaille d’argent, créée par Jules-Clément Chaplain, […]

  • Samaranch brise la quadriennalité olympique en 1986

    Quand le «marquis» oublie le «baron» La quadriennalité olympique fut toujours une règle chère au mouvement olympique. Ainsi, Pierre de Coubertin souhaita, après la Première Guerre mondiale, voir les VIes Jeux Olympiques se tenir dès 1920, malgré les difficultés du moment, afin de préserver cette quadriennalité.

  • La langue française supprimée du programme olympique ?

    Une tradition issue de Coubertin et désormais surannée ? Regarder les compétitions d’escrime des Jeux Olympiques de Rio, en 2016, sur place ou à la télévision, pouvait étonner: les annonces arbitrales se faisaient en français. Le français est la langue officielle de l’escrime, tout comme elle est celle de l’olympisme, du moins dans les textes… En […]

  • Le bilan des nations n’a jamais existé aux Jeux Olympiques

    Une invention des États et des médias Aux Jeux Olympiques, un classement par nations n’a jamais existé. Cependant, tel ou tel État utilisa souvent la confrontation sportive pour affirmer sa puissance ou, au contraire, pour constater un déclin et y porter remède. Les chroniqueurs, quant à eux, décortiquent ce «bilan des nations» au fil des […]

  • Le relais de la flamme olympique n’existait pas dans l’Antiquité

    Une tradition moderne Le relais de la flamme olympique constitue un des moments forts de l’olympisme, mais de l’olympisme moderne et non pas antique. Ce relais fut instauré, ne l’oublions jamais, par les nazis en 1936. Carl Diem en eut l’idée, reprise par Goebbels. Ils évoquèrent alors l’Antiquité pour justifier le relais, mais en réinterprétant […]

  • Quelques vérités sur le drapeau olympique…

    La naissance du drapeau olympique Le drapeau olympique, imaginé par Pierre de Coubertin, est né en 1913. À l’époque, les tensions montaient en Europe, les nationalismes s’exacerbaient. Coubertin voulait encourager le monde à plus d’unité.